Le feu a quasiment rasé la ville touristique de Lahaina, ancienne capitale du royaume d'Hawaï, et le nombre de personnes dont on est sans nouvelles alimente les spéculations.
Avec la publication de cette liste officielle de noms jeudi soir, les autorités espèrent faire progresser les recherches pour déterminer la véritable ampleur du drame.
"Nous avons besoin de votre aide", a rappelé le chef de la police de Maui, John Pelletier, dans un message vidéo, en demandant au public de contacter le FBI si un nom de la liste correspond à une personne saine et sauve.
Mardi soir, la police fédérale avait expliqué recenser encore 1.100 disparus. La façon dont ce nombre est tombé à 388 en l'espace de deux jours n'était pas immédiatement claire.
Sollicitées par l'AFP, les autorités d'Hawaï n'avaient pas encore donné d'explication vendredi à la mi-journée.
La liste comprend uniquement des individus pour lesquels un nom, un prénom, et le contact de la personne ayant signalé leur disparition ont été fournis, a précisé M. Pelletier dans sa vidéo.
Depuis la catastrophe, les autorités locales ont demandé au FBI d'intervenir pour uniformiser les données de nombreuses listes circulant sur les réseaux sociaux ou dans les centres d'hébergement, qui recensaient des milliers de disparus. Beaucoup de survivants ont ainsi pu être identifiés et localisés.
Les autorités s'attendent toutefois à ce que le bilan humain du désastre, déjà très lourd, s'accroisse. Les recherches dans certains immeubles carbonisés s'avèrent extrêmement difficiles et vont probablement encore prendre des semaines.
L'identification des victimes, dont les cadavres sont souvent méconnaissables et nécessitent une comparaison avec un ADN familial, est également laborieuse: seuls 46 corps - pour l'immense majorité des adultes d'un certain âge, mais aussi un enfant de 7 ans - ont pu être identifiés jusqu'ici.
La publication de la liste officielle des disparus sur les réseaux sociaux a suscité plusieurs commentaires de personnes affirmant que certains noms correspondent à ceux de personnes saines et sauves.
Cette méthode avait déjà été employée par les autorités américaines après le Camp Fire, un vaste incendie qui a fait 85 morts en 2018 en Californie et après lequel 1.300 personnes avaient initialement été portées disparues.
AFP